Créé en 1961 par le ministre de l’éducation nationale à la suite d’initiatives d’associations et particulièrement de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance, ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français le souvenir des crimes nazis, des sacrifices consentis pour le rétablissement de la légalité républicaine. Il leur donne l’occasion de rencontrer directement les acteurs de ces événements et d’établir à ce titre un lien tangible entre les générations.
Pour le concours de 2006, le jury national propose pour les classes de lycée d’enseignement général, technologique, professionnel, agricole et pour toutes les classes de troisième le thème suivant :
" Résistance et monde rural ".
ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Concours national de la Résistance et de la déportation -
année 2005-2006
NOR : MENE0500664N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2005-052 DU 7-4-2005
MEN
DESCO A9
Créé en 1961 par le ministre de l’éducation
nationale à la suite d’initiatives d’associations et particulièrement de
la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance, ce
concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français le souvenir des
crimes nazis, des sacrifices consentis pour le rétablissement de la légalité
républicaine. Il leur donne l’occasion de rencontrer directement les acteurs
de ces événements et d’établir à ce titre un lien tangible entre les générations.
Pour le concours de 2006, le jury national propose pour les classes de lycée
d’enseignement général, technologique, professionnel, agricole et pour
toutes les classes de troisième le thème suivant : “Résistance
et monde rural”.
Ce thème peut être l’occasion de réfléchir
sur la Résistance du monde rural, les rapports entre la résistance urbaine et
le monde rural, la relation des résistances avec l’espace rural.
Les recherches des élèves pourront porter, entre autres, sur les aspects de la
Résistance - par exemple les maquis, les refuges, le camouflage des réfractaires
et des persécutés - qui témoignent du rôle décisif joué par la population
des campagnes dans la lutte contre l’occupant.
Le thème proposé par le jury national s’applique, en l’état, aux épreuves
collectives. En ce qui concerne les épreuves individuelles, ce sont les jurys départementaux
qui conçoivent des sujets en rapport étroit avec le thème général.
Pour tenir compte de l’évolution des épreuves d’histoire, de géographie
et d’éducation civique aux divers examens de l’enseignement secondaire, les
sujets départementaux devront proposer soit une composition, soit une étude de
documents donnant lieu à des questions et à la rédaction d’un texte
argumenté.
1 -
Les établissements pouvant participer au concours
Le concours est ouvert aux élèves des établissements
publics et privés sous contrat ainsi qu’aux élèves des établissements
d’enseignement agricole, des établissements relevant du ministère de la défense
et des établissements français à l’étranger.
2 - Catégories de participation
Le concours comporte quatre catégories de
participation :
Première catégorie : classes
de tous les lycées. Réalisation d’un devoir individuel en classe - durée :
3 h 30.
Deuxième catégorie : classes
de tous les lycées. Réalisation d’un travail collectif portant sur le thème
énoncé ci-dessus.
Troisième catégorie : classes
de troisième. Rédaction d’un devoir individuel en classe - durée : 2 h 30.
Quatrième catégorie : classes
de troisième. Réalisation d’un travail collectif portant sur le thème énoncé
ci-dessus.
Pour les deuxième et quatrième catégories,
le jury national ne retiendra que des travaux
produits par deux élèves au minimum.
3 - Conditions de réalisation
Les épreuves des première et troisième catégories
doivent être réalisées en classe, sous surveillance, dans les temps indiqués
ci-dessus. Les candidats ne disposent d’aucun document personnel pendant la
composition. Ces épreuves individuelles doivent être réalisées sur des
supports garantissant l’anonymat des candidats lors de l’évaluation des
copies au niveau départemental.
Les établissements français de l’étranger, pour les sujets des devoirs
individuels seulement, sont rattachés à l’inspection académique dont ils dépendent
pour le baccalauréat, s’agissant des lycées et pour le diplôme national du
brevet (DNB), s’agissant des collèges.
Afin de permettre aux candidats de concourir dans des conditions identiques, les
inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation
nationale, s’assureront que les sujets choisis par les jurys départementaux
à partir du thème national restent confidentiels jusqu’à la date de l’épreuve.
À leur initiative, plusieurs sujets pourront être retenus, l’un d’eux étant
tiré au sort, à proximité de la date de l’épreuve.
Il est recommandé aux enseignants d’aider leurs élèves à préparer l’épreuve,
qu’elle soit individuelle ou collective.
Les travaux collectifs peuvent être conçus dès le premier trimestre. Les
candidats peuvent avoir recours à différents supports : mémoire sous forme de
dossier, de cassette vidéo VHS, de cassette audio, de cédérom, d’un site
internet, etc.
Il convient en particulier de privilégier les démarches personnelles de
recherche de témoignages, notamment auprès d’anciens résistants et déportés
et dans les archives départementales.
Les jurys départementaux peuvent fixer une limite de durée aux enregistrements
produits.
4 - Envoi des travaux
La date des épreuves du concours national de la Résistance
et de la déportation pour l’année scolaire 2005-2006 a été fixée au
vendredi 24 mars 2006, pour
les devoirs individuels.
Les copies individuelles et les travaux collectifs des établissements de
France, métropole et DOM-TOM, sur lesquels seront clairement indiqués le nom,
le prénom, la classe ainsi que l’établissement des candidats, seront adressés
par l’établissement scolaire à l’inspecteur d’académie, directeur des
services départementaux de l’éducation nationale, le jeudi
30 mars 2006 au plus tard.
Les établissements français de l’étranger
adresseront directement leurs copies individuelles et leurs travaux collectifs
au ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de
la recherche, le jeudi 30 mars 2006 au plus
tard. Ces travaux devront également comporter le
nom, le prénom, la classe des candidats, ainsi que le nom et l’adresse de
l’établissement.
5 - Prix départementaux
Les jurys départementaux, composés conformément
à l’article 2 de l’arrêté cité en référence, peuvent désigner des
lauréats départementaux qui reçoivent leurs prix lors d’une cérémonie
organisée au chef-lieu du département le 9
mai 2006, ou à une date voisine.
En outre, les jurys départementaux désignent le meilleur travail à
l’intention du jury national pour chacune des quatre catégories. Dans chacune
des quatre catégories, une production et une seule, par jury départemental,
sera adressée au ministère, ce qui équivaut à quatre travaux d’élèves au
maximum.
Les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation
nationale envoient au plus tard le lundi 22
mai 2006 les copies et les travaux collectifs
ainsi sélectionnés au ministère de l’éducation nationale, de
l’enseignement supérieur et de la recherche, direction de l’enseignement
scolaire, DESCO A9, “Concours national de la Résistance et de la déportation”,
110, rue de Grenelle, 75357 Paris 07 SP.
À chacune des copies individuelles sélectionnées, sera annexé
obligatoirement le sujet proposé par le jury départemental. En outre, les
travaux expédiés seront accompagnés du palmarès départemental et du tableau
d’informations statistiques dont le modèle est joint en annexe. Au cas où
aucun travail n’aurait été sélectionné par le jury départemental, les
sujets départementaux et le tableau de participation devront néanmoins être
adressés au ministère.
Les jurys départementaux veilleront tout particulièrement à la régularité
des conditions de déroulement des travaux. Ils sélectionneront, à
l’intention du jury national, la meilleure réalisation de chaque catégorie.
Le jury départemental est souverain pour prendre toute décision quant aux résultats
relatifs au palmarès départemental.
6 - Jury national
Le jury national examine les travaux sélectionnés
pendant l’été et établit le palmarès au cours du premier trimestre de
l’année scolaire suivante.
Il décerne quatre prix et quatre mentions pour la première catégorie, quatre
prix, quatre mentions pour la deuxième catégorie, quatre prix, quatre mentions
pour la troisième catégorie et quatre prix et quatre mentions pour la quatrième
catégorie. Le jury national est souverain de toute décision quant aux résultats
relatifs au palmarès national.
Seuls les lauréats distingués par un prix participent à la cérémonie
officielle de remise des prix par le ministre. Les candidats retenus pour une
mention ne sont pas conviés à cette cérémonie.
7 - Remise des prix nationaux
Les prix nationaux sont remis par le ministre de
l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le
ministre de la défense, le ministre délégué aux anciens combattants, ou
leurs représentants, au cours d’une cérémonie officielle à Paris dont les
modalités d’organisation sont précisées ultérieurement aux chefs des établissements
concernés. Les lauréats au titre des épreuves individuelles sont accompagnés
par les professeurs d’histoire. Les lauréats au titre des travaux collectifs
sont représentés par quatre élèves au maximum, désignés par leurs
camarades, accompagnés par le professeur qui a dirigé leurs travaux.
8 - Retour des travaux
Tous les travaux sont retournés aux inspections
académiques après la cérémonie nationale de remise des prix.
Les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation
nationale se chargeront, en liaison avec les associations locales, de la mise en
valeur des travaux auprès des musées, des bibliothèques, des mairies, etc.
Le fait de participer à ce concours vaut cession, à titre gratuit et pour
toute la durée de la propriété littéraire et artistique, de la part des
candidats ou de leurs représentants légaux, du droit de reproduction des œuvres
réalisées au profit du ministère de l’éducation nationale, qui pourra
publier ou autoriser la publication des œuvres primées (livre, revue, presse,
affiche, site internet, cédérom, support audiovisuel). Les œuvres réalisées
et présentées par une classe sont des œuvres collectives qui appartiennent à
l’établissement. Ce dernier s’engage à en céder les droits de
reproduction conformément aux dispositions ci-dessus précitées.
La participation à ce concours implique l’acceptation du présent règlement.
Pour le ministre de l’éducation nationale,
de l’enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement scolaire
Patrick GÉRARD
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/15/MENE0500664N.htm