Le Torteron
La rue Torteron (du mot celte Thorte, bossu, tortueux) tient son nom du petit cours d'eau aujourd'hui canalisé.

Lycée le Verrier

échelles géantes le long des remparts (2002)

échelle    échelle

rue Torteron années 1950

La rue Havin
Cette rue porte le nom de Léonor Havin (1799-1868). Il fut député de la Manche, maire de Torigni, conseiller général et 6 fois président de l'assemblée constituante. Il se consacra un temps à son journal " Le siècle ". Le buste de Havin fut fondu par les allemands pendant l'occupation. Un négociant en vin y a appelé son commerce " cave Havin "avec humour.

Rue Jean Boucard
Cette rue porte le nom de l'évêque d'Avranches, confesseur de Louis XI. Cet homme a fait construire au château de la Vaucelle, où il est né en 1450, la chapelle dite de la Pernelle.

Quai à tangue : La principale denrée apportée autrefois par la Vire était la tangue, un engrais (vase à base de calcaire) : la tangue, sablon fin, d'une couleur cendrée qu'on prenait dans les Veys (triple estuaire de l'Ouve, de la Taute et de la Vire) qui, étant abondamment chargée de sel, procure une grande fécondité aux terres sur lesquelles elle est répandue, excellent engrais de l'époque. Le temps où les gabarres voguaient sur la Vire navigable : à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Les gabarres et les chalands d'alors sillonnaient les méandres de la Vire pour ramener de la tangue chargée en baie des Veys ou de la chaux. Cette tangue était ensuite livrée sur les ports de Saint-Fromond, Pont-Hébert, Saint-Lô ou plus loin jusqu'à Pont-Farcy... Cette tangue qui a servi d'engrais aux terres agricoles et qui a permis de développer la production laitière (Site http://www.saintlo.maville.com/). 

Quartier Saint-Georges : a conservé pour une bonne part son caractère ancien, murs mitoyens, appareillés de schiste.

La rue Croix-Canuet : doit son nom à un calvaire daté de 1700.

La rue du Pot d'Airain : entre la route de Carentan et le boulevard de la Dollée. On peut y voir, après un examen attentif, de curieuses croix de pierres encastrées dans les murs, de chaque côté. Il s'agirait d'un chemin de croix à l'usage des religieux pénitents, dont le couvent, fondé au XVIIème siècle, était situé à proximité.

Rue de Perth : petit tronçon de la rue du pot d'Airain débaptisé pour rendre hommage aux habitants de la ville de Perth, en Écosse, qui ont fait des dons aux habitants de Saint-Lô en 1944.

rue de Perth

L'enclos : Partie close par les antiques remparts et renfermant les restes de l'église Notre-Dame.

Rue de la Licorne : armoiries de la ville.

Rue Louis XI : venu à Saint-Lô en 1470.

Rue Colombières : chef huguenot qui défendit Saint-Lô  contre Matignon en 1574.

Rue à l'Orfèvre : rappelle le manoir à l'Orfèvre tenu en 1409 Par Richard Hubert.

Rue de la Poitevinière : venelle qui longeait la rive sud  de Torteron, 14ème-18ème siècles.

Rue de l'Asnerie : mentionné dans une charte de 1337.

Rue Saint Vincent Ferrier : prédicateur itinérant espagnol qui prêcha à Saint-Lô en 1418.

La gabarre

Rue Hugues de Morville : évêque de Coutances et baron de Saint-Lô.

Rue du général Dagobert : Né à La Chapelle en Juger, officier subalterne, fait Général à la Révolution.

Rue du docteur Leturc : fut notamment conseiller municipal.

En 1951, on met en route une série d'immeubles pré-financés qui constituera la majeure partie des quartiers du Neufbourg et de la Dollée..

Rue de l'Exode : un des grands axes de Saint-Lô. Avant la guerre, c'était un chemin de campagne. Il n'y avait pas de maisons. Rue de l'exode, elle fut baptisée ainsi en mémoire du bombardement du 6 juin. C'est par cette route que les Saint-lois se sont enfuis.

Rue de la Laitière-Normande : Cette statue a elle aussi connu une histoire mouvementée, à l'image de celle de la ville. En 1887, elle fut sculptée par le sculpteur Arthur Le Duc, artiste originaire de Torigni-sur-vire. En 1942, l'occupant allemand décide de la fondre pour alimenter ses usines à canons. Depuis, elle a été reproduite par Louis Debré. Elle a même donné son nom à la rue qu'elle occupe en face de l'hôtel de ville.

Rue des Six-Enfants : Un peu mystérieux comme nom ! Pour mieux en comprendre l'origine, il suffit juste de souligner une petite anecdote. En échange de donner la rue qu'il possédait, Monsieur Boulot a voulu qu'elle porte son nom. Au dépit de porter son identité, elle reflète le nombre de ses enfants.

Rue du Vieux-Haras : Pas de doute, cette rue porte bien son nom. Avant les bombardements, le haras était dans le centre-ville de Saint-Lô. A présent, le seul vestige restant a été transformé en salle de concert.

Infos (Rue de l'exode) Ouest-France.

Origines des noms


immeuble de 1951

Il y eut ainsi plusieurs " tranches " et en 1953, on fit appel à un prix de Rome Jean Dubuisson pour réaliser 2 ensembles importants : la rue de la Marne et la barre courbe du quartier de la Gare...

 

Le musée : comprend notamment des tableaux célèbres de Jordaens, Corot, Millet,  Boudin, Gros.

Le haras : le premier de France (référence 1964).

Inscription : ICI REPOSE LE CORPS DE DAME MARIE CECILE ALEXANDRINE VRAY NÉE BAUDAIN, Ve DE MR. VRAY-ANCIEN  DIRECTEUR DE L'ENREGISTREMENT ET DES DOMAINES À SAINT-LÔ. SES JOURS TOUTS MARQUÉS PAR DES BIENFAITS, SON CŒUR CHARITABLE TOUJOURS OUVERT AUX BESOINS DES PAUVRES LEUR FUT TROP TÔT FERMÉ PAR LA ... 

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On peut lire cette inscription devant le centre culturel sur ce qui semble être une ancienne pierre tombale...


 

place Barbey-d'Aurevilly

groupe scolaire Raymond Brulé

relief à l'entrée du groupe scolaire Raymond Brulé

relief à l'entrée du groupe scolaire Raymond Brulé

Jardin des remparts

la tour des pompiers (photo années 1990)

illustration sur un mur dans la ville


Saint-Lô jadis

rue Carnot

la rue Torteron

Sainte-Croix

l'ancienne préfecture

l'ancien hôtel de ville

La Remonte

La Remonte abritait autrefois les services chargés de la remonte de l'armée en chevaux. En 1944, les allemands l'utilisèrent pour y loger des prisonniers américains.

 

Archives

La foire de la Madeleine

La foire de la Madeleine (foire du 22 juillet ; pendant plusieurs jours à partir de cette date) se tenait jadis non loin de la léproserie ou maladrerie de la Magdelaine. Elle fut déplacée sur une place de la ville au 18ème siècle. Les forains partiront ensuite à Bricquebec ou à Flers pour d'autres fêtes.


11 mars 1811
Naissance à Saint-Lô, en Normandie, de Urbain Jean Joseph Le Verrier, brillant astronome qui sera à l'origine de la découverte de la planète Neptune, améliorera les tables d'astronomie sur la planète Mercure, étudiera les perturbations dans les mouvements des comètes. En étudiant la planète Uranus, il déduira la présence d'une autre planète jamais décrite auparavant : celle-ci sera découverte par l'astronome allemand Johann Galle à l'endroit calculé par Le Verrier. Il s'agit de Neptune. En 1854, Le Verrier deviendra directeur de l'Observatoire de Paris. Il décèdera le 23 septembre 1877.
(
La France pittoresque)

rue de la ville

souvenir