Le 20-06-2004, à Beaucoudray, Cérémonie 

Commémoration du drame de Beaucoudray à la stèle des Fusillés avec le Comité des Fusillés de Beaucoudray et la commune de Villebaudon (11 h 00) 

" La douceur d'être en vie, la douleur
 de savoir que nos frères sont morts
 pour que nous vivions libres
 car vivre et faire vivre est au fond
de nous tous " Paul Éluard

1945

le site

QU'EST-CE QUE LA RÉSISTANCE ?  

Notre drapeau

Victoire

C'est le refus patriotique d'accepter un désastre militaire dû à la trahison plus qu'à l'infériorité des armes. Elle est d'abord la lutte contre l'occupant toujours détesté. Mais la victoire de l'Allemagne est aussi celle de l'hitlérisme, qui veut imposer sa doctrine à tous les pays conquis. La Résistance est avant tout la volonté de défendre et de restaurer les libertés, la dignité et les valeurs humaines. La Résistance présenta notamment les formes suivantes : aide aux combattants alliés, chaînes d'évasion, sabotage, guérillas, diffusion de tracts et de journaux clandestins, constitution de réseaux de renseignements, d'action et d'évasion, de mouvements de résistance et de maquis.

l'année de la décision


Beaucoudray est situé à 25 km de Saint-Lô, au centre du département de la manche.

COMITÉ des FUSILLÉS de BEAUCOUDRAY
Faire connaître l'action menée de 1940 à 1944. Perpétuer le souvenir des 11 résistants dont 5 Saint-Lois fusillés à Beaucoudray le 15 juin 1944. L'armée des ombres, les F.F.I. ...

.1953

Centre Départemental de la Poste Saint-Lô

Plaque inaugurée en 2001

souvenir

Une page d'histoire de la résistance P.T.T.

" Faire de l'histoire la résurrection intégrale du passé ... " (Jules Michelet).

Le 25 juin 1940, un Gouvernement de rencontre dirigé par l'ex Maréchal Pétain, signe " l'abominable armistice ". " La France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre... " déclare de Londres le Général de Gaulle dans un appel lancé le 18 juin. Si, dans leur grande majorité, les français acceptent, pris dans la tempête de la défaite, la situation qui se crée, d'autres s'y refusent, et pensent à préparer l'heure de la reprise de la lutte. Churchill s'est adressé aux français " Ressemblez vos forces pour l'aube ... ".  Cette aube, on la prépare déjà.

21 juin 1940 : l'armée allemande a occupé la manche. La croix gammée s'est avancée jusqu'à la pointe de la Hague. Il faudra attendre plus de 38 mois pour qu'elle quitte le département. À Saint-Lô comme dans bon nombre de coins de notre pays, tous les français ne sont pas décidés à bien dormir et dès la fin juin 1940 des Postiers accomplissent les premiers actes anti-allemands. Dans la hâte et la surprise de leur victoire, les occupants ont parqué provisoirement dans les locaux du Collège d'agneaux et à la caserne Bellevue un grand nombre de prisonniers. Ils sont gardés à vue, dans l'attente de leur transfert vers les lointains camps d'Allemagne.

Ce qui n'empêche pas l'occupant de s'installer pour un long séjour. Il lui faut tout le confort et toutes les commodités, beaucoup de lignes téléphoniques. Il exige que de nouvelles installations soient faites. Une équipe de techniciens de Saint-Lô en sera chargée. Elle se rend sur les lieux en camionnette, et c'est tout naturellement qu'on met à profit cette pénétration dans le camp provisoire pour " récupérer " chaque soir un ou deux prisonniers. Cette évasion finira par être repérée et devra cesser, qu'importe, le départ est donné. On commence aussi à réaliser par inadvertance des erreurs de raccordement dans la pose de nouvelles lignes.

Fin 1940, un technicien des Télécommunications fait prisonnier à Dunkerque est rapatrié et libéré. Il faut faire vite, on a besoin de remettre en route l'activité de la France pour mieux servir avec l'aide de Pétain et Laval le grand Reich allemand qui doit bientôt avaler l'Angleterre. Mais ce Marcel Richer qui vient d'être libéré n'est pas d'accord et entend agir en conséquence. L'affaire démarre timidement. Le service des télécommunications dans la Manche est déjà étroitement surveillé et dirigé de fait par un officier allemand. On ne peut plus rien faire sans que les services de l'occupant en soient informés. Militairement, le central de Saint-Lô est occupé, comme les autres installations similaires.

Petit à petit, discrètement, la toile se tisse. On suit l'allemand pas à pas. On note, on observe, on communique des renseignements sur tout ce qui se fait ou se prépare, et les documents s'acheminent vers l'Angleterre par une voie bien complexe sans doute mais efficace, la voie maritime. Des postiers parisiens contraints de quitter Paris parce qu'ils sont " brûlés " viennent dans la Manche, Ernest Pruvost, Edmond de Beaumarché, les futurs responsables de Résistance P.T.T.

drapeaux

vue

parking

Il y a, à Villebaudon, un ancien soldat de 14-18 qui hait l'occupant. Il tient une petite boutique de café-restaurant au bourg. Le hasard le met au contact des responsables du réseau P.T.T. On cherche un emplacement pour installer un poste émetteur récepteur afin d'envoyer à Londres des messages. Alphonse Fillâtre offre l'emplacement, son arrière boutique. Le service des Télécommunications dans la Manche est pris en main fin 1941 par un fonctionnaire, adversaire de Pétain. Il devient rapidement l'homme qu'il faut à la place, René Crouzeau. On s'organise, on structure le réseau... Villebaudon va devenir le pc de résistance P.T.T. En fin de semaine, c'est chez Fillâtre qu'on se retrouve et qu'on échange les documents et renseignements qu'un agent de liaison dirige sur Paris. Au printemps de 44, il est clair que le débarquement se prépare activement. Il faut maintenant penser à l'heure de l'intervention armée.

Le 10 mai 44, le groupe P.T.T reçoit un premier parachutage, à Sainte Marie Outre l'eau. L'opération est effectuée sans heurts. 12 parachutes de 150 Kg contenant armes légères et explosifs sont récupérés et transportés à la ferme de Mr Godemer à Villebaudon grâce à une camionnette des P.T.T. que dirige René Crouzeau. Il va falloir apprendre à s'en servir, c'est Samson, un autre postier de Saint-Lô qui fait l'instructeur. Le groupe approvisionne aussi d'autre groupes.

Alphonse Fillâtre qui souhaite stocker ces armes en un lieu plus isolé que la ferme de Mr Godemer loue une maison rurale en bordure du bois de Moyon. La carriole de Mr Godemer servira au transport. Le 5 juin au soir, la radio de Londres diffuse de nombreux messages à l'intention de la résistance française. Le groupe P.T.T. de Saint-Lô reçoit les siens : Il fait chaud à suez, Les dés dont sur le tapis, l'appel du laboureur dans le matin brumeux. Ordre est donné au groupe de passer à l'action sabotage des installations téléphoniques, débarquement dans les 24 heures.  Le lundi soir 5 juin, R Crouzeau rassemble ses hommes, le sabotage systématique des câbles commence ; le 6 juin au matin, le central téléphonique de Saint-Lô est neutralisé, le groupe se replie sur la ferme de Beaucoudray (la ferme du bois). Une vingtaine d'hommes se retrouvent dans cette petite maison rurale.

Mais l'allemand est proche. En zone rurale, on est à l'abri des observations de l'aviation alliée, et le petit bois qui environne le château de Beaucoudray permet de se dissimuler. Il  devient de plus en plus évident aux allemands qu'il y a quelque chose d'anormal, la gestapo elle-même chassée de Saint-Lô et réfugiée à Beuvrigny est alertée. Le 14 juin à 6 h 30 du matin, les allemands envoient un véhicule de reconnaissance à la ferme des résistants, pas de réaction. Les résistants sont couchés et la vigilance est relâchée. À la maison du Gué qui doit donner l'alerte, il y a effectivement une jeune femme qui avertit le maquis. L'alerte est donnée puis plus rien. Le véhicule de reconnaissance est reparti. Tout semble rentré dans l'ordre.

Mais à 10 heures, les renforts allemands sont là ; des SS bien armés et entraînés. (2è Panzer SS). En quelques minutes, la ferme est investie. 8 résistants qui s'y trouvaient sont faits prisonniers. Dehors, on tire sur ceux qui tentent de s'enfuir. Guy est atteint aux jambes et reste sur le terrain. E Pruvost parvient à s'enfuir et Deschamp et Richer aussi. René Crouzeau invité à se rendre tire, l'allemand tombe mais d'autres arrivent, Crouzeau est fait prisonnier et Robin aussi qui montait la garde et qui a été surpris.

Plus d'espoir de délivrance, les rescapés ont disparu sans armes, se sont évanouis dans la nature. Le petit groupe se rend à l'évidence : la fin est proche. On quitte la ferme sous bonne garde, laquelle est incendiée, les armes sont récupérées. C'est à la ferme de Mr Bernard Lalleman que les résistants passeront leur dernière nuit.

Le 15 juin à 4 h 30, un camion les emporte, à 250 m, des rafales de mitraillettes dans l'aube qui se lève déjà.

Quelques jours plus tard, un jeune homme réfugié, traversant un champ, aura la curiosité de chercher à savoir ce qu'il y a sous cette terre fraîchement remuée et les branchages jetés à la hâte comme pour éloigner les indiscrets : les maquisards ...

Il faudra attendre le 30 juillet et la libération totale de Beaucoudray et Villebaudon pour en avoir la certitude. Les hommes du réseau de résistance P.T.T. ont été tués ici. La rumeur publique et la presse locale feront que l'affaire sera vite connue et c'est ainsi que les familles seront informées du drame.

Le 1 septembre 44, il sera procédé à l'exhumation, onze corps. Quatre dans une fosse, sept dans l'autre attachés deux à deux avec du fil, unis dans la mort comme ils l'avaient été dans la lutte contre le nazisme. On retrouvera sur chacun les objets personnels sauf ceux de rené Crouzeau le chef du groupe.

Le 2 septembre 1944, la population se regroupera pour venir s'incliner au petit château de Beaucoudray sur les cercueils des 11 résistants.

Quant aux rescapés, le chef du réseau de résistance P.T.T. Ernest Pruvost échappé par miracle devait se cacher dans l'attente de la libération puis rejoindre Paris où on lui confia d'importantes fonctions. Certains des objets personnels se trouvent dans la vitrine souvenir du bureau de poste de Villebaudon.

Les postiers survivants se remirent au travail. Alphonse Fillâtre créa un Comité du souvenir qui devait sur l'emplacement même du drame élever un monument.

Ce comité s'est donné pour tâche d'organiser chaque année une cérémonie patriotique, d'entretenir le monument et de faire en sorte que le souvenir de cette action courageuse et dramatique demeure présent. C'est dans cette objectif qu'ont été rassemblés au bureau de poste de Villebaudon documents, objets qui rappellent les heures tragiques de juin 44 au cours desquelles disparut le réseau P.T.T. de Villebaudon.

Les résistants de ce réseau et beaucoup d'autres ont mené des opérations déterminantes pour la libération de la france. Ils nous ont laissé la charge de défendre la liberté qu'ils ont si durement gagnée.

Vitrine bureau de poste Villebaudon

Vitrine bureau de poste Villebaudon 2    bureau de poste Villebaudon    Villebaudon    la Poste    Villebaudon    Villebaudon

Références bibliographiques :

• La résistance normande face à la gestapo.

• Résistance P.T.T.

Ces ouvrages sont signés de Mr Ruffin. (voir bibliographie).


Ce document est une très large reproduction de la plaquette du Comité des Fusillés. 

plan du maquis de Villebaudon-Beaucoudray


Extrait de " Le sacrifice des normands " : Une longue litanie de messages codés avait été lue en français à l'intention de la résistance. " le renard n'aime pas les raisins ". C'était l'ordre d'action. Ceux qui, à Saint-Lô, avaient compris les messages étaient immédiatement entrés en scène : les communications du relais télégraphique furent coupées. Puis les auteurs des sabotages se regroupèrent dans une ferme isolée à Beaucoudray, où se cachait notamment Pruvost, chef national de la résistance P.T.T., camouflé depuis plusieurs mois dans le village de Villebaudon. Là, en pleine campagne normande, étaient entreposées deux tonnes et demie d'armes et de munitions parachutées dans la nuit du 9 au 10 mai. Les résistants devaient s'en servir en temps utile pour assurer la protection des troupes aéroportées attendues sur la région. Une fois Saint-Lô libéré, leur tâche consisterait à réparer au plus vite les câbles pour rétablir au profit des alliés les communications. Mais le 14 juin, ce petit maquis de Beaucoudray fut attaqué par surprise. 11 hommes furent capturés, 5 parvinrent à prendre la fuite. À 3 h du matin, le 15 juin, les onze prisonniers furent fusillés.

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Sous annexe

Saint-Lô

Le 6 juin, la ville est bombardée. Anéantie par plus de 5.000 tonnes de bombes, elle est détruite à 90 % et devient la " capitale des ruines ". Saint-Lô était en effet un centre vital de communications et le PC du 84ème Korps de l'armée allemande. Lors du bombardement du 6, la prison est écrasée, causant la mort de 42 résistants dont le sous Préfet de Cherbourg, Lionel Audigier. Au matin du 7, Saint-Lô n'est plus que ruines  mais est toujours contrôlée par les allemands qui en font un point de résistance à l'avancée américaine.  Le 12 juillet, les soldats américains sont arrêtés sur les hauteurs entourant la ville et le long de la route reliant Saint-Lô à Lessay. Le 17 juillet, les américains s'emparent de Pont-Hébert  et occupent les collines dominant Saint-Lô. Le 18 juillet, le 115ème régiment américain entre dans la ville au prix de pertes sévères. Les combats vont se poursuivre dans les ruines pendant une semaine. Le 25 juillet, le Général Bradley lance l'opération Cobra : le front de la Panzer Lehr au sud de la route Périers-Saint-Lô est écrasé sous un tapis de bombes (Carpet Bombing). Alors qu'ils ont prévu de prendre la ville une semaine après le débarquement, les américains n'y pénètrent que 43 jours plus tard. Mais cette victoire difficile va permettre au Général Patton  de se lancer à partir du 26 à la conquête d'Avranches. En arrivant par la route de Bayeux, le visiteur d'aujourd'hui arrive sur un rond point où un buste de bronze rend hommage au major Howie et aux milliers de G.I. qui ont lutté pour la libération de la ville.

15 juin 2001 photo journal La Manche Libre
À gauche, Mr Jean-René Crouzeau dont le père a été fusillé à Beaucoudray.
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Beaucoudray

Entre Villebaudon et Beaucoudray, au lieu-dit " la ferme du bois " s'est réfugié le groupe de résistance P.T.T. de Saint-Lô. Une imprudence les fait repérer par un groupe de soldats SS stationnés à proximité. Après un court engagement, 11 résistants sont pris le 14 juin et fusillés le lendemain dans un champ où est élevé un monument.

Extrait " les plages du débarquement ".

un tract de la Résistance

Cérémonie du 17 juin 2001, 57e anniversaire

Gerbe du comité des fusillés

fleurs du souvenir

Extrait dictionnaire de la libération du Nord-ouest :
• Beaucoudray, maquis de la Manche. Le 14 juin 1944, onze membres du groupe de Résistance P.T.T. de Saint-Lô sont arrêtés par les allemands et fusillés le 15 juin. le colonel Pruvost, chef de la résistance P.T.T. est parvenu à s'enfuir. (p.34 Patry). Erreur document.
Ne pas confondre Beaucoudray avec Bois du Coudray au sud-Est de Cherbourg entre Le Theil et Le Mesnil au Val. Voir aussi Beau Coudray, petit hameau du Plessis-Lastelle en bordure ouest du Marais de Baupte. Libéré le 12 juillet, pratiquement anéanti.

• Villebaudon. Ernest Pruvost (dit Potard), chef national de la résistance P.T.T. est camouflé depuis plusieurs mois à Villebaudon quand survient le débarquement. Il dirige les opérations de sabotage des lignes téléphoniques allemandes, programmées depuis 1943. (plan violet). Onze de ses camarades sont arrêtés à Beaucoudray et fusillés le 14 juin. La mission confiée à la deuxième D.B. américaine est de s'emparer de Villebaudon juste après la percée de l'opération Cobra, afin d'empêcher les renforts allemands de parvenir par l'est. Le général Rose se dirige donc vers Villebaudon, le 27 juillet, mais la deuxième panzer vient de se renforcer sur la Vire. Tandis que quelques blindés américains ont réussi à pénétrer dans le village, ils risquent d'être coupés de l'ensemble du groupe, car les allemands attaquent. Cependant, les américains tiennent bon, et sont rejoint par le 175e régiment de la 29e division, alors que les allemands continuent leur bombardement d'artillerie. Le 29 juillet, ils s'engagent en direction de Percy où la bataille fait rage.(voir dates exactes portail).

• Bois de Bretel, nord Ouest de Saint André de l'Épine : objectif du 115e régiment (29e division américaine) le 16 juin 1944. La bataille pour Saint-Lô commence. Les américains vont devoir supporter une guerre de tranchée. Ils sont contenus par de simples Kampfgruppen ou par les restes de la 352e division allemande, bien assurés sur leur défense.

• Saint Vigor des Monts, sud de Pont-Farcy, défendu par la 2e panzer. Le 30 juillet, le 175e régiment (29e division américaine) a pour objectif de couper la route  Pont-Farcy - Villedieu à cet endroit.

• Saint-Lô. p331.  Les allemands pénètrent dans la ville dans la nuit du 17 au 18 juin 1940. En juin 1944, 61 résistants sont encore enfermés dans la prison.

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Beuvrigny

En 1829, la commune de La Chapelle Heuzebrocq fut rattachée à celle de Beuvrigny et Sainte Marie des Monts à Saint Vigor des Monts. (la chapelle Heuzebrocq, édifice du XVIe siècle aux poutres gravées). 



Archives


Comité de libération de Villebaudon


Villebaudon,    Avril 1945.

Le président du Comité,

à .................................

Monsieur, 
    

    Lors des évènements de Juin dernier, notre Groupe de Résistance a été très éprouvé : onze de nos camarades furent fusillés à Beaucoudray, le 15 juin.

    Un comité a été formé sous la présidence de Mr Pruvost, Chef de cabinet au ministère des P.T.T., membre du groupe, et de Mr Lebas, préfet de la manche, pour l'érection d'un monument à l'endroit où nos camarades sont tombés.

Nous vous demandons de souscrire pour nous aider à élever ce monument, digne des hommes que furent nos camarades.

    Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués.

    Fillâtre
    Président du Comité de Libération de Villebaudon.

    Chargé de recueillir les souscriptions (Chèques Postaux : PARIS 4513-74)


souscription pour le monument

croix de Lorraine

mairie de Beaucoudray        mairie de Beaucoudray et église

Archives

vers le bois de Moyon

direction bois de Moyon

 

" ... Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent ... " V Hugo
" Ce n'est plus le temps de se taire
   Quand le ciel change, on va changer
   Ne me parlez plus de danger
   Voyez, voyez notre terre
   Le pied pesant de l'étranger " L Aragon Prélude à la Diane française.

Dans une vitrine destinée à faire connaître à nos amis visiteurs le rôle joué par une des nobles figures de la résistance française Simone Michel-Lévy.
" Simone " est une des fondatrices du réseau P.T.T. avec Ernest Pruvost et Edmond Debeaumarché. Spécialisée dans la mise en place des postes émetteurs récepteurs, elle participe au printemps 1943 à la mise en place d'un tel poste au domicile de Monsieur Alphonse Fillâtre, du bourg de Villebaudon. Nous avons estimé devoir la faire figurer ici tout près du lieu où tombèrent ses compagnons de combats le 15 juin 1944.

vitrine

cérémonie 2002

Sainte-Marie-Outre-l'Eau

L'hymne de la haine ne profite pas à l'humanité.
 (Gandhi - extrait de Discours et écrits)

Le courage

       archives        archives

aménagement haut du bourg    campagne    

FFI


Pour info :

Auguste Comte, philosophe français, né à Montpellier, 
(1798-1857), fondateur du positivisme et de la sociologie.

Auguste Comte    Auguste Comte

Né à Montpellier en 1798, Auguste Comte montre de grandes dispositions pour l’étude. A 16 ans, il rentre à l’École Polytechnique. Il enseigne ensuite les mathématiques tout en élaborant peu à peu sa doctrine personnelle, le " positivisme  ".

En 1826, il décide de développer sa propre philosophie dans un cours. Bientôt atteint des premiers signes d’aliénation mentale, il interrompt ses travaux et son cours pendant deux ans. Il ne se consacre plus, dès lors, qu’à ses recherches.

De 1830 à 1842, il publie les six volumes de son Cours de philosophie positive.

Selon lui, la seule expérience est celle des sens ; il déclare la " chose en soi " inaccessible et inconnaissable. Il rejette la notion de cause au profit de celle de loi et propose une classification des sciences dont l’ordre va du plus général au plus particulier, du plus abstrait au plus concret : mathématiques, astronomie, physique, chimie, biologie, sociologie.

En 1844, il rencontre Clotilde de Vaux qui va influencer profondément sa pensée. Cet amour romanesque s’achève par la mort de Clotilde en 1846 et, dès lors, la philosophie d’Auguste Comte prend de plus en plus une coloration mystique.

En 1848, il perd et sa femme et sa situation. Jusqu’à sa mort, il ne vit plus que de l’aide de ses amis, lesquels, irrités par son caractère de plus en plus acariâtre, s’éloignent les uns après les autres. Il meurt en 1857, dans la misère et la solitude.

" Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre " 
Winston Churchill.

 

Une vidéo se charge...

Gouvets

    

Autres document : un maquis


Jean Paulhan

Je sais qu'il y en a qui disent : ils sont morts pour peu de chose.
À cela il faut répondre c'est qu'ils étaient du côté de la vie.
Ils aimaient des choses aussi insignifiantes qu'une chanson ou un sourire.
Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe, 
elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué. 
C'est peu de choses mais si elle ne te piquait pas, 
il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles.